lyrics
debout devant le miroir, un visage livide
la pluie est douce et douche essuie
sa crasse boueuse sur le tapis
sur la plage rance sous la page blanche
faire face à la neige évadée des nuages
pour se déflorer entre les semences de
la cellule souche de l’irréalité
je me réveille. j’oublie mes rêves
condensation sur thermomètres gelés
coagulation dans le regard des cieux crevés
nuque engourdie tuque enfouie
sous les toiles d’araignées de nos parapluies
on se dévore
pour découvrir que la réponse est simple
nous sommes une société apprivoisée
par des institutions de non-sens
enfermées dans nos sens.
l’ascension vers la perfection
laisse tout le monde en arrière, par excellence.
les cieux crevés aveugles
notre spiritualité athée qui beugle
en chantonnant des hymnes qui
glorifient le gaspillage de la beauté
durant la crise économique de la bourse de nos idées.
chat dans la gorge.
je l’ai avalé pour nettoyer la suie qui s’y colle
quand le foyer de mes entrailles brûle.
courant d’air, lucides lumières
à travers une fenêtre cousue de toutes pièces
dans la maison de ma raison
c’est le réveil de l’émerveillement qui habite notre sang
impassibles,
les cieux se sont laissé languir dans leurs piscines d’anguilles,
noyés par pleurs diffusés, translucides et stériles
ils se sont crevés. cruelle éternité d’éveil aveuglé,
le soleil couchant
est rouge vert jaune bleu
je me dis qu’il faut des yeux
pour le voir, mais je me dis que
c’est faux et que je suis quand même capable
de l’apercevoir dans mes rêves ou encore quand
je ferme l’espace entre mes paupières et que finalement
tout ça n’égale rien
sauf que je peux dire que maintenant je sais de quoi parler.
et toutes les petites étoiles qui pendent
dans leurs niches dans le ciel
simultanément décousues
de ma réalité provisoire
virtuellement altérée
par conditionnement
aléatoire et entièrement relatif au
poste de télévision dans
lequel ta raison
se regarde
pendant qu’elle se détériore…
sont très brillantes.
et très belles.
silence qui chuchote en mon absence.
credits
from
HellHeart (VF),
track released July 3, 2015
Voix, textes et guitare - Daniel Groleau Landry
Claviers et sons - Jonathan Chandler
license
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